The fundamental aim of this study will be to offer a precise account of the meaning of Hegel's concept of recognition as it is found in the early Jena-Schriften and the Phenomenology of Spirit . However, in locating the origins of the concept in Greek tragedy, we will also be led beyond the meaning of the concept to its significance. Its significance is established most clearly insofar as the concept can be used to form the basis of an overall interpretation (...) of the PhG as resembling a tragedy. The contemporary influence and relevance of the concept is presented in the Introduction. ;Part I traces the emergence of the concept of recognition out of the concept of love in the Frankfurt-Schriften; it then treats the subsequent development of the concept in the early systematic efforts of the Jena era. Part II focuses upon the distinctive and detailed treatment of the concept as it is portrayed in the PhG. Part III locates the origins of Hegel's concept in Greek tragedy, i.e., tragic recognition, and moves on to consider recognition within the structure of the wholes in the PhG and Greek tragedy. ;The concept of recognition has been seen as Hegel's attempt to come to terms with the individual's lack of integration in modern society. It is employed as a critique of social contract theory in the sense that recognition demands more from individuals in a society than the "merely external bonding" of a contract. The self-knowledge sense of recognition, as opposed to the social and interpersonal senses, has not been given sufficient attention. This can be explained somewhat by the fact that this sense is not featured in the early Jena-Schriften. The relation between knowledge and recognition becomes a pressing issue in the PhG. The self-knowledge sense does not supplant the other senses; rather, it supplements them and thus enriches the concept. The self-knowledge sense of recognition, and even the relation between the different senses is best explicated by reference to tragic recognition. (shrink)

À travers l’analyse de certains aspects du langage de Leonardo Bruni, et en particulier de son utilisation de « popolo » et de « res publica », nous essayons de comprendre dans quelle mesure la politique des premiers humanistes est restée ancrée dans le passé récent de la ville de Florence, malgré les nouveautés idéologiques évidentes (et sans tenir compte de celles d’ordre stylistique et littéraire). En effet, Bruni semble avoir hérité l’idée de la primauté et de l’unité du peuple (...) florentin directement des discours des juristes du XIVe siècle. Par ailleurs, la « respublica»s’avère être, dans ses discours, à la fois une notion tout à fait traditionnelle et l’emblème du processus d’essentialisation d’un peuple reconstitué dans sa dimension universelle grâce à l’expulsion définitive du conflit de l’horizon des possibles. En même temps, en dialogue avec Claudia Moatti notamment, nous essayons de voir comment, avec quels outils, certaines recherches sur l’histoire romaine permettent de saisir les métamorphoses du « peuple » dans une période beaucoup plus tardive. (shrink)

Even though the past few years have witnessed an increased interest in Emilio Betti’s thought, there are still important aspects of his work that need to be investigated, including his hermeneutics of art. Brief references to it have been made, but there have been only tentative attempts to identify a comprehensive aesthetic approach in Betti’s work. Of great relevance in this context is the one text where Betti’s hermeneutics has been interpellated in relation to historic and artistic interpretation, that is, (...) a 1965 essay by Hans Sedlmayr, the renowned art historian of the “New Viennese School.” In the vast corpus of Sedlmayr’s works, this is the only text where Betti is mentioned. However, in this essay the references to the theory of the Italian jurist and philosopher are so numerous as to reveal him to be Sedlmayr’s privileged interlocutor. Betti, too, was an attentive reader of Sedlmayr. He even includes the Austrian scholar among the thinkers who were for him a “source of productive inspiration.” The profound impact of this inspiration may be gauged most particularly in Betti’s reflections on modern art in his General Theory of Interpretation. The present volume focuses on the long-distance dialogue that Betti and Sedlmayr established independently from each other, a dialogue that has previously gone unnoticed. The author, Luca Vargiu ([email protected]), reconstructs this dual, reciprocal reading, reevaluating the contributions of Betti and Sedlmayr to the lively debates in the field of art historical-hermeneutics. (shrink)

Les activités du juriste qu’il soit juge, avocat ou enseignant, occupent une place stratégique dans la régulation de l’ordre politique et social des sociétés modernes. En Allemagne, la confrontation avec son passé récent a provoqué dans les années 1960 des débats sur les fondements de l’État moderne et son rôle dans la crise de la modernité qui se sont poursuivi au cours années 1980 pour déboucher au début du xxi e siècle sur le problème de l’intégration et l’affirmation d’une échelle (...) de valeurs s’imposant à tous. (shrink)

La doctrine de l'État de Cari Schmitt, souvent délaissée au profit d'autres facettes de son œuvre, constitue pourtant le lieu où s'incarnent ses théories du politique et de la Constitution. Le juriste allemand y consigne les bouleversements institutionnels traversés par l'Allemagne au XXe siècle. En 1914, il pense encore l'État dans sa conformité à la légalité, alors qu'à la chute de l'Empire, il ne considère les organes étatiques que dans leur usage de la décision et leur aptitude à affronter les (...) situations d'exception. Dans une perspective inédite, à partir d'une étude systématique de ses écrits relatifs à l'État, cet ouvrage relie la théologie politique de Schmitt, son anti-individualisme, comme sa définition singulière du politique, à ses propositions de refonte des institutions. La reconstitution de sa doctrine de l'État éclaire d'un jour nouveau l'affrontement entre ses partisans et ses adversaires et explique, malgré les compromissions avérées de Cari Schmitt avec le nazisme, la persistance de sa pensée dans la vie intellectuelle après Nuremberg. (shrink)

Comment les juristes pensent-ils les fondements du droit? Le constructivisme juridique apporte une réponse inédite à cette interrogation. Cet essai le révèle en tant que modèle épistémologique permettant de refonder le droit par la science juridique. Inexploré jusqu'alors en droit, le constructivisme apparaît comme une structure de la pensée des juristes qui se manifeste en période de crise à travers un processus en forme de boucle révolutionnant successivement les méthodes, le concept et les valeurs de la connaissance juridique (fig. de (...) la couverture). Par une plongée au cur de la Rome antique, ce premier tome consacré aux origines romaines du constructivisme juridique étudie l'émergence du jusnaturalisme dans une société romaine en crise marquée par un droit privé en pleine mutation. Il décrit comment la transformation du savoir classique des jurisconsultes en une science du droit rationnelle et abstraite est l'uvre d'un fondement constructiviste du droit en mesure de répondre aux réalités sociopolitiques. Et si l'étude historique de ces temps de crise pouvait nous aider à comprendre les évolutions du droit d'aujourd'hui? (shrink)

La 4e de couverture indique : "Dès la fin du XVIIIe siècle, la référence à Rousseau devient incontournable pour la pensée juridique, comme si toute réflexion sur le droit, et pas uniquement dans le domaine du droit public, devrait régler ses comptes avec le Genevois. Bien entendu, cette référence changera de signification politique avec le temps et l’évolution des institutions étatiques européennes. Mais l’extension du suffrage universel et la consolidation de la démocratie au XXe siècle sont loin de signer la (...) fin des querelles autour de l’œuvre. Au contraire, la question Rousseau revient dans toute grande théorie du droit public. Et l’histoire de ce cheminement nous livre un ensemble d’indices dont l’intérêt va au-delà du droit. Les différents chapitres de l’ouvrage se proposent d’explorer, à partir de l’étude de quelques grands juristes français et allemands, la portée que la philosophie de Rousseau a pu avoir pour la pensée juridique.". (shrink)

Qu’est-ce qu’une spécialiste de la philosophie grecque peut bien avoir à transmettre à un auditoire de 500 juristes débutant(e)s? Le plaisir de penser, dans la rigueur et l’audace. Le goût foncièrement démocratique pour le débat, c’est-à-dire la nécessité de confronter sa pensée à celle d’autrui, fût-elle sous-tendue par une raison contradictoire. Comment faire? Plutôt qu’un parcours classique dans l’histoire de la philosophie, l’auteur a choisi de construire le cheminement d’une enquête en deux étapes. La première, placée sous le signe d’Oedipe, (...) interroge l’énigme de l’humain. Elle fera voyager de la description poétique de l’homme comme mortel éphémère chez Homère à l’être-vers la- mort selon Heidegger, de la définition de l’homme comme animal rationnel d’Aristote à son retournement en animal fou par Castoriadis. La seconde étape prolongera ce questionnement en l’axant sur le collectif. Elle portera sur l’invention de la politique : de la cité grecque à l’État moderne, comment les sociétés humaines se sont-elles organisées? Qu’ont-elles institué comme fondement à leur communauté? Une grande attention sera également accordée à l’étude de philosophes contemporains, qui, en se fondant sur la discussion des penseurs grecs et modernes, ont proposé de nouvelles manières de penser la démocratie, la liberté et le pouvoir, les formes de vie et les types humains, les actions et les passions propres au politique. Plongeant dans les racines du passé pour mieux comprendre le présent et inventer le futur, cet ouvrage intéressera en réalité toutes les personnes désireuses de s’engager dans une réflexion citoyenne. (shrink)

The word ‘existentialism’ has become something of a catchword in religious circles today, and one suspects that it is sometimes a substitute rather than a medium for thought. Most theological teachers must from time to time have received from a pupil an essay in which the words ‘existential’, ‘existentially’ and ‘existentialism’ appear to have been sprinkled from a pepper-pot over an exposition whose meaning would remain unchanged if these words were excised altogether. Nevertheless, usum non tollit abusus, and the following (...) rather unsystematic remarks may perhaps be of some help in elucidating and evaluating a mode of thought and expression which has attracted the interest of some of the more profound, as well as of some of the more superficial, theological and philosophical writers of the present day. (shrink)

L'éthique des affaires est un sujet en vogue depuis quelques années, marquées aussi par l'apparition de nouvelles méthodes de management. Sans doute existe-t-il un phénomène de mode en ce sens, mais la tendance vers une éthique des affaires et un nouveau management plus humain semble durable, comme tente de le démontrer cet ouvrage, qui se veut un manifeste pour une éthique des affaires et du management au XXIe siècle. La première partie examine les contours de l'éthique des affaires et du (...) management, à travers une étude du sens des mots utilisés (particulièrement une minutieuse analyse de l'éthique), une recherche de ses finalités (la dignité de l'homme, le bien commun) et de ses organes. La seconde partie porte sur les atours de l'éthique des affaires et du management. D'abord dans le microcosme, c'est-à-dire entre partenaires, en dépeignant successivement les outils juridiques (la bonne foi, la cause, la transparence, etc.), les sujets (avec notamment d'importantes considérations sur le management des entreprises dans la lumière de la dignité du salarié) et le moment (dont les pourparlers, conduisant à traiter de la corruption). Ensuite dans le macrocosme, en visant par là les rapports entre tous les intervenants du monde des affaires (non partenaires), que ce soit entre concurrents, envers les non-concurrents, ou enfin envers les pays en voie de développement (donnant lieu à une analyse et à une présentation de perspectives). Ce livre est un essai multidirectionnel, comportant des ouvertures dans des domaines les plus variés, aux vues personnelles bien qu'appuyées par d'innombrables travaux récents dans des disciplines diverses. S'il constitue une réflexion théorique sur un vaste secteur de l'activité humaine, il a aussi une visée pratique. Fondé sur des convictions, il s'achève par une note optimiste. Son auteur s'est efforcé à la plus grande clarté, tout en restant fidèle à la rigueur des juristes. (shrink)

L'État pluriculturel est devenu un concept majeur du début du XXIe siècle, tant au Nord qu'au Sud de la planète. La plupart des États sont confrontés à l'éveil ou à l'affirmation des différentes cultures des différentes communautés en leur sein. Pour nos sociétés plurielles, voici venu le temps des droits aux différences. En réalité, devant ce phénomène universel, les positions de l'État varient : il aménage la coexistence des communautés culturelles ; ou il ne veut pas les connaître. Entre ces (...) deux pôles, bien des nuances existent, du refus des différences à leur tolérance, et enfin à leur reconnaissance. La France est un exemple typique de déchirement : elle est arc-boutée sur le principe fondateur de la République une et indivisible, mais elle prévoit à ce principe de telles exceptions qu'elle est en plein bouleversement. Comment l'État démocratique va-t-il régir sa pluriculturalité? Comment les différentes options praticables peuvent-elles, chacune, impliquer une part de cohésion et une part de fragmentation sociale? Comment concilier droits à la différence et droit à l'indifférence? De telles questions ne peuvent être traitées qu'en analysant les diverses expériences. C'est ce que fait le présent ouvrage, publiant les travaux d'un colloque tenu à Nouméa en juillet 2002, avec la participation de juristes et de politistes, d'anthropologues et de tous chercheurs en sciences sociales en général. Les États les plus divers, de tous les continents, sont analysés. Les expériences de contextes extrêmement contrastés sont évoquées : les différences ont un long chemin à faire, pour s'affirmer en droit. Le cas très particulier de la Nouvelle-Calédonie est approfondi : à la fois symbole de la France pluriculturelle et consécration d'institutions fortement dérogatoires. Cet ouvrage est une contribution au code universel du Vivre ensemble. (shrink)

A lire comme on lit un roman policier : comme une analyse complexe mais systématique qui vous entraîne là où vous ne voudriez pas aller. L'argumentaire met aux prises philosophes, historiens du moderne et du global, Schmitt, Bourdieu et Foucault. Il fait apparaître qu'émerge, derrière notre dos, un État-monde de classe articulé au Système-monde impérialiste. Une anti-utopie, donc. Une thèse réaliste, qui n'est pas celle d'un État mondial. Ou bien comme on lit un recueil de nouvelles liées les unes aux (...) autres : comme autant de mises en perspective du même sujet. On peut ainsi scruter chaque chapitre pour lui-même. Les uns s'adressent aux économistes, d'autres aux sociologues et aux politologues, d'autres encore aux féministes, altermondialistes, théoriciens du discours ou chercheurs du postcolonial, d'autres enfin aux historiens, juristes ou géographes. Ils prennent chaque destinataire sur son terrain "scientifique" particulier. En y impliquant chaque fois le philosophe, c'est-à-dire aussi le citoyen. Il n'y a qu'une seule idée, un seul paradigme : une théorie. Il s'agit bien sûr de transformer le monde, mais en commençant par le comprendre, là où Marx a en partie échoué. C'est donc aussi une refondation du marxisme qui est proposée. Ce livre est le quatrième d'un ensemble publié aux PUF - Que faire du Capital?, 1985, Théorie Générale du droit, de l'économie et de la politique, 1999, Explication et reconstruction du Capital, 2004 - qui a fait l'objet de traductions en une dizaine de langues étrangères. (shrink)

E. L. Mascall; XIV—Perception and Sensation, Proceedings of the Aristotelian Society, Volume 64, Issue 1, 1 June 1964, Pages 259–272, https://doi.org/10.1093/ar.

E. L. Mascall; XIV—Perception and Sensation, Proceedings of the Aristotelian Society, Volume 64, Issue 1, 1 June 1964, Pages 259–272, https://doi.org/10.1093/ar.

Jean-Pierre Faye analyse la conférence méconnue de Carl Schmitt : « Economie saine dans un Etat fort », tenue le 23 novembre 1932 devant les membres de « L’Union au Long Nom » (ou « Union pour la conservation des intérêts économiques communs en Rhénanie et Westphalie »). Schmitt y énonce la nécessité pour l’Allemagne d’un « Etat total », équivalent allemand à ses yeux de « l’État totalitaire » de l’Italie fasciste. Cette prise de parole aura un effet décisif (...) : trente-cinq représentants de la finance et de l’industrie allemandes, auditeurs de la conférence, adresseront une pétition à Hindenburg, président du Reich. Ils l’inciteront à appeler le « chef du grand mouvement » au poste de chancelier du Reich. Ce « mouvement » est le déjà criminel NSDAP : le Parti national-socialiste ouvrier allemand, le parti « nazi ». Le 30 janvier 33, Hitler sera chancelier. En neuf semaines, la conférence de Schmitt aura eu pour effet d’abattre tous les obstacles à l’avènement du Troisième Reich. La formule de « l’Etat total » a donc su transmettre aux temps et aux langages une charge à l’énergie insoupçonnée, porteuse des plus grands crimes. Ainsi est révélée la responsabilité centrale de Schmitt dans la mise en place du nazisme. Ce juriste, qui étrangement apparaît pour beaucoup aujourd’hui comme un penseur politique de référence, n’a d’abord avancé qu’une seule carte d’un jeu mortifère. Mais c’était une carte maîtresse, elle était dangereusement efficace pour faire passer le pire dans l’Histoire. Il était intéressant de lire en parallèle les « Journaux » de Schmitt et de mesurer l’attention portée par le juriste aux événements, dans les semaines qui précèdent et suivent l’arrivée d’Hitler à la chancellerie du Reich. Ce qui frappe est cependant la banalité quotidienne qui transparaît dans ces notes. Si ce n’est, peut-être, qu’un mot va lui paraître acquérir un poids nouveau : « Jude », « juif ». C’est son propre rôle, dans le nazisme, à lui Carl Schmitt, qu’il va découvrir par là... (shrink)

"Principe à valeur constitutionnelle en droit français, la sécurité juridique occupe une place centrale dans l'argumentaire du législateur aussi bien national qu'européen et se trouve au coeur de l'activité juridictionnelle. Dans une perspective économique du droit, les systèmes juridiques sont désormais eux-mêmes évalués à l'aune de la sécurité juridique, comme le démontrent les rapports "Doing Business", commandés par la Banque Mondiale depuis une dizaine d'années. Cependant, la crainte d'insécurité juridique semble ne jamais avoir été aussi forte. Elle est notamment révélée (...) par l'appel récurrent à la notion de sécurité juridique. La mondialisation et la "fondamentalisation" du droit amplifient le phénomène dans la mesure où l'exigence de sécurité se manifeste dans des contextes plus complexes de formation et d'application du droit. En parallèle, la notion d'insécurité juridique est évoquée en creux lors des travaux relatifs à la sécurité juridique. Or, cette dernière est le plus souvent envisagée à partir de la dénonciation de son contraire, l'insécurité juridique. Par conséquent, la sécurité juridique est envisagée de manière négative. Pourtant, l'insécurité juridique ne fait l'objet d'aucun travail conceptuel malgré son emploi généralisé. Sous l'égide de la Cour de cassation et de la Société de législation comparée, des juristes de plusieurs horizons se sont réunis à Paris le 22 mars 2021 pour mener une double analyse de cette notion dans un colloque intitulé "Insécurité juridique : l'émergence d'une notion? " Ils ont d'abord apprécié le recours à la notion d'insécurité juridique pour se livrer ensuite à un exercice prospectif, notamment au regard des nouveaux enjeux technologiques.". (shrink)

Research Ethics Committees (RECs) are frequently a focus of complaints from researchers, but evidence about the operation and decisions of RECs tends to be anecdotal. We conducted a systematic study to identify and compare the ethical issues raised in 54 letters to researchers about the same 18 applications submitted to three RECs over one year. The most common type of ethical trouble identified in REC letters related to informed consent, followed by scientific design and conduct, care and protection of research (...) participants, confidentiality, recruitment and documentation. Community considerations were least frequently raised. There was evidence of variability in the ethical troubles identified and the remedies recommended. This analysis suggests that some principles may be more institutionalized than others, and offers some evidence of inconsistency between RECs. Inconsistency is often treated as evidence of incompetence and caprice, but a more sophisticated understanding of the role of RECs and their functioning is required. (shrink)

Sound moves us. Nowhere is this more apparent than in our responses to genuine emotional vocalizations, be they heartfelt distress cries or raucous laughter. Here, we present perceptual ratings and a description of a freely available, large database of natural affective vocal sounds from human infants, adults and domestic animals, the Oxford Vocal (OxVoc) Sounds database. This database consists of 173 non-verbal sounds expressing a range of happy, sad, and neutral emotional states. Ratings are presented for the sounds on a (...) range of dimensions from a number of independent participant samples. Perceptions related to valence, including distress, vocalizer mood, and listener mood are presented in Study 1. Perceptions of the arousal of the sound, listener motivation to respond and valence (positive, negative) are presented in Study 2. Perceptions of the emotional content of the stimuli in both Study 1 and 2 were consistent with the predefined categories (e.g., laugh stimuli perceived as positive). While the adult vocalizations received more extreme valence ratings, rated motivation to respond to the sounds was highest for the infant sounds. The major advantages of this database are the inclusion of vocalizations from naturalistic situations, which represent genuine expressions of emotion, and the inclusion of vocalizations from animals and infants, providing comparison stimuli for use in cross-species and developmental studies. The associated website provides a detailed description of the physical properties of each sound stimulus along with cross-category descriptions. (shrink)

Medical educators invoke professionalism as a core competency in curricula. This paper criticizes classic definitions. It also identifies some negative traits of medicine as a profession. The call to professionalism is naive nostalgia. Straightforward didactics in professionalism cannot do the desired work in medical education. The most we can say is that students should adopt the good aspects of professionalism and the profession should stop being some of what it has been. This is a platitude. If the notion is to (...) be more than shallow, each student and practitioner will have to engage in much dialogue, reflection and refinement over many years. (shrink)

Background Noninvasive prenatal testing (NIPT) designed to screen for fetal genetic conditions, is increasingly being implemented as a part of routine prenatal care screening in the United States (US). However, these advances in reproductive genetic technology necessitate empirical research on the ethical and social implications of NIPT among populations underrepresented in genetic research, particularly Black women with sickle cell disease (SCD).Methods Forty (N = 40) semi-structured interviews were conducted virtually with Black women in the US (19 participants with SCD; 21 (...) participants without SCD) from June 2021 to January 2022. We employed a qualitative approach to examine the study participants’ perceptions of the potential advancement of NIPT for screening SCD in the fetus. Data were analyzed using NVivo 12 qualitative software.Results The themes revealed the complexities involving the intersectional lived experiences of SCD, prenatal care, lack of synergy among health providers, and NIPT decision-making. The results further revealed that even when Black women have shared commonalities in their lived experiences while navigating SCD and motherhood, their perceptions of NIPT screening technologies are divergent.Conclusion Expanding the ethical discourse on the social implications of NIPT is critical to fully elucidate how Black women perceive NIPT’s utility, particularly as NIPT advances to screen for SCD in the fetus. Neglecting to include Black women with genetic conditions in empirical studies on NIPT may contribute to ongoing health inequities and limit and constrain reproductive choices among Black women with and without SCD. (shrink)